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Un évènement très important a eu lieu hier (jeudi 30 mars) aux Etat-Unis : la première mise en orbite d’un satellite grâce à un lanceur de fusées réutilisable et nous devons cet exploit à Elon Musk, fondateur de la célèbre société Space X.
Envoyer une fusée en orbite n’est pas quelque chose d’aisé et cela a un coût. La construction et le lancement dans l’espace peuvent coûter entre 10 et 100 millions de dollars. Une fois la fusée dans l’espace, elle est perdue à tout jamais, s’éparpillant en mille morceaux dans l’atmosphère après avoir accompli (ou non) sa mission. Et c’était justement le pari d’Elon Musk de la société Space X : réduire les coûts d’un lancement.
La fusée
Une fusée est composée de plusieurs parties, dont celle qui nous intéresse aujourd’hui : le lanceur. Ce dernier est la partie basse de la fusée et sert à propulser l’ensemble dans l’espace afin de, par exemple, mettre un satellite en orbite, ravitailler l’ISS etc. Une fois sa mission accomplie, le lanceur se détache du reste de la fusée et commence doucement à retomber sur Terre, se désintégrant en grande partie dans l’atmosphère. Elon Musk, lui, à voulu faire en sorte que ce fameux lanceur, après avoir réalisé sa mission, redescende sur Terre afin de se poser -tranquillement- grâce à des rétrofusées qui ralentiraient sa descente. Ce lanceur a un nom: Falcon 9.
Un parcours semé d’embûches
Cela a pris de nombreuses années à Space X afin de développer un lanceur capable de revenir se poser correctement. La société a essuyé quelques échecs également, comme en septembre 2016 lorsque le lanceur a explosé au sol pendant une phase de tests, emportant (malheureusement pas en orbite) avec lui, le satellite qu’il était censé envoyer dans l’espace. Mais après tout, aucune avancée technologique ne peut se faire sans des échecs préalables, non ?!
Selon le fondateur de Space X, réutiliser les lanceurs des précédentes fusées pourrait diminuer à terme les coûts de 30%, ce qui n’est pas négligeable du tout !
C’est pourquoi, la réussite du lancement ayant eu lieu en ce jeudi 30 mars est d’autant plus importante. La fusée transportant le satellite Luxembourgeois SES-10 a non seulement bien positionné ce dernier, mais est également redescendu sans encombre jusqu’à la plateforme qui l’attendait sagement au sol. Une première mondiale qui marque un tournant pour la conquête spatiale.
Le but ultime

© Space X
Car disons le : Même si diminuer les coups de la mise en orbite de satellites est important, le but principal reste tout de même de trouver des solutions afin de permettre à l’Homme d’atteindre, d’ici quelques années, cette planète rouge qui nous obsède tant. Et un lanceur qui arrive à venir se poser tranquillement, réduirait non seulement les coups d’une telle mission, mais permettrait également de -peut-être- résoudre l’un des problèmes les plus épineux quand on parle d’envoyer des Hommes sur Mars : Les faire se poser sur la planète sans encombre.
Alors mon petit doigt me dit qu’il faudrait garder un oeil sur Elon Musk, car lorsque l’Homme partira s’installer sur Mars, cela ne m’étonnerait pas que l’un des noms inscrits sur le vaisseau soit celui de Space X (juste à côté de celui d’Above Earth bien sûr ! 😉 )
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