Sommes-nous seuls dans l’Univers ? Il aura fallu une question aussi existentielle pour réussir à ce que les différentes nations travaillent finalement main dans la main afin de peut-être un jour, élucider ce mystère grâce à Exomars.
Après le rover Curiosity de la NASA, c’est au tour d’Exomars de fouler le sol martien et c’est l’ESA (Agence spatiale Européenne) en collaboration avec Roscosmos (Agence spatiale Russe) qui en sont à l’origine.
Mais rechercher des indices sur la présence de vie (présente ou passée) n’est pas si simple. Bien entendu, personne ne s’attend à tomber sur un Ewok en plein désert martien, cela se passerait plutôt à une échelle microscopique et microbienne. C’est pourquoi les sondes et rover envoyés sur la planète rouge sont généralement équipés d’une multitude d’instruments scientifiques.
Exomars le programme
La mission Exomars se décompose en plusieurs parties. Lancée en mars 2016, la sonde est arrivée ces derniers jours aux abords de mars et est composée de deux parties :
Le satellite Trace Gas Orbiter (TGO) qui restera en orbite, a pour but de rechercher quelque chose de très précis dans l’atmosphère : du méthane.
Pourquoi du méthane ? Et bien tout simplement car la vie biologique telle que nous la connaissons, laisse la plus-part du temps des traces de cet élément. Autrement dit, des traces de méthane pourraient indiquer la présence de vie microbienne sur mars (ou de vaches).
Là où ça se complique, c’est que le méthane peut également être libéré par d’autres réactions chimiques non-biologique, donc cette potentielle découverte ne serait qu’une première étape.
Pendant que le TGO se balade autour de la planète rouge, l’atterrisseur Schiaparelli aura lui aussi une mission à accomplir.
Il faut savoir que c’est la première fois que l’agence Européenne tente de poser quelque chose sur Mars et cet atterrisseur de 600Kg est un test en vue d’une mission plus élaborée. Il enverra donc pendant sa descente, l’ensemble des données recueillies afin d’analyser son entrée dans l’atmosphère et son atterrissage.
Contrairement à ses homologues Américains, Schiaparelli n’est pas équipé de panneaux solaires et devra puiser dans ce qui lui reste de batterie pour effectuer quelques tests durant 3 à 4 jours maximum.
Mais le point culminant de la mission se déroulera en 2020.
Fort de cette expérience, l’ESA enverra cette année-là, le rover Exomars qui lui, aura une tâche au sol beaucoup plus importante.
La plateforme Russe, porteuse du véhicule, sera équipée d’instruments afin d’effectuer des mesures de l’atmosphère pendant une année martienne (687 jours terrestres) tandis que le rover sera lui, équipé de 9 instruments, dont peut-être le plus important, une foreuse pouvant atteindre les 2 mètres de profondeur. Plus nous creuserons profondément, plus il y aura de chances de trouver des éléments biologiques intactes, qui n’auront pas été affectés par la faible atmosphère de mars, le haut taux d’ultraviolets et les températures négatives de la planète rouges, non propice au développement de la vie.
Le monde entier cherche des traces de vie, aussi bien dans notre système solaire que sur des exoplanètes lointaines. Nous connaissons les paramètres importants au développement de cette dernière : de l’eau liquide, une distance de la planète suffisante par rapport à son étoile pour n’être no trop chaude ni trop froide (zone habitable) …
Mais il y a une chose que nous ignorons : le % de « chance » que la vie se développe malgré de bonnes conditions. Donc trouver une 2nd planète dans notre système solaire, abritant/ayant abrité la vie, nous donnerais une bonne idée de ce que l’on pourrait potentiellement trouver sur les autres planètes…
Exomars vous intéresses ? Que diriez-vous d’assister en LIVE à son atterrissage ?? Grâce au site du CNES, vous avez la possibilité, aux alentours de 17h45, d’assister à l’événement ! Alors mettez de côté la vidéo de chaton que vous comptiez regarder et venez assister aux premiers pas de l’Europe sur Mars avec la vidéo juste en dessous.
Sources :
https://exomars.cnes.fr
https://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_ExoMars
Direct ExoMars : atterrissage de Schiaparelli… par CNES
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