Comme vous pouvez l’imaginer, mettre une sonde en orbite va demander de la puissance. Le lanceur choisi pour cette mission est Atlas V 551, le lanceur le plus puissant de sa catégorie.

La sonde est disposée à l’intérieur de la coiffe aérodynamique qui a pour but de « percer » les couches les plus denses de l’atmosphère. Une fois ce passage terminé, cette coiffe sera éjectée (4:50 sur la vidéo).

Une fois dans l’espace, le lanceur va positionner Juno sur son orbite mais ne partira pas tout de suite en direction de Jupiter. Cela ne va pas être aussi simple qu’il y paraît car la sonde va devoir se servir du champ de gravité de notre planète pour gagner en vitesse et ainsi espérer rejoindre sa destination. Pour le moment Juno a une orbite la menant proche de Mars à son apogée.

Alors que Juno a bouclé la moitié de son orbite, deux manœuvres (Deep Space Maneuver ou DSM) destinées à modifier légèrement sa trajectoire sont  effectuées en septembre 2012. Sa nouvelle trajectoire fait passer Juno à 800 kms de la Terre et verra sa vitesse augmenter de 7,3 kms/s grâce à l’assistance gravitationnelle de la Terre. Cette fois-ci, elle est bien en route vers sa mission, avec pas loin de 664 millions de kilomètres pour atteindre Jupiter.